Les éditeurs de sites et moteurs de blog disparaissent, au moins une fois dans l’année, de tout le web. Tous les propriétaires de sites doivent le savoir : c’est le hic quand il faut qu’ils dépendent de serveurs souvent lointains pour rendre leurs contenus accessibles. Pourtant, un serveur travaille normalement plus de 99% de leur temps, annuellement, voire jusqu’à 99,99%. Mais jamais à 100%. Devinez pourquoi ?
Les facteurs d’arrêt des serveurs.
En premier lieu, le gérant du serveur peut avoir programmé des maintenances ou des mises à jour sur des périodes déterminées. Ces opérations devront donc être connues par avance des propriétaires de sites hébergés. Sachant que même si ces procédures sont réalisées à des moments où les serveurs concernés installés dans un pays lambda ne sont pas trop sollicités, l’arrêt peut survenir à un pic d’usage dans d’autres pays.
Mais les indisponibilités peuvent aussi, voire souvent, provenir de pannes techniques (surcharge, défaillance électrique). Bien plus intempestives, les attaques de hackers sont citées parmi les plus grandes menaces pour les serveurs. Dans tous les cas, ces problèmes sont très vite identifiés et résolus par les fournisseurs.
Vers quel le serveur d’éditeur de site se tourner ?
Il est donc impossible de tomber sur un serveur qui ne s’arrête jamais. Le record du minimum d’indisponibilité est détenu par quelques hébergeurs dont les arrêts de serveurs vont d’une trentaine de minutes à une heure chaque année, répartie sur moins d’une dizaine ou d’une trentaine de périodes. On peut citer WP Engine, e-monsite ou encore Webnode.
Quoique le choix d’un hébergeur de sites doit aussi être examiné du point de vu des temps de réponse. Si certains serveurs peuvent réagir en un peu plus de 150 ms, d’autres peuvent ne faire afficher les pages qu’après plus d’une ou plusieurs secondes. L’emplacement du serveur joue un grand rôle dans ce temps de réponse.