Bon nombre de technologues d’Internet subodorent un futur changement global de la façon d’aborder la pub, d’un côté comme de l’autre les publicitaires et les internautes. Le fait de voir inonder leur écran de pop-ups et d’autres formes d’ads semble avoir suscité une répulsion chez les internautes. Du coup, presque à la même allure de l’évolution de l’usage d’Adblocks, les créateurs de « battages » revoient leur stratégie.
Adblock de plus en plus plébiscité.
Des centaines de millions d’internautes utilisent Adblock de par le monde. C’est beaucoup plus que lors de la mise en vogue de cet outil en 2002. C’est presque la moitié des Américains qui font d’Adblock leur compagnon de web surfing. Si en 2012, si cela ne concernait pas plus de 10% de Français, plus de 30% seraient aujourd’hui habitués à l’usage de bloqueurs de pubs.
Selon les enquêtes, la raison de cette virevolte ne serait pas plus l’embêtement à la vue des fenêtres intempestives que la connaissance d’autres stratégies mercatiques derrière. Beaucoup savent qu’en général, les pubs du web sont aussi utilisés pour collecter des infos sur l’internaute afin de mieux cibler l’annonce… Sans compter les dires selon lesquels « ces procédés de vente suscitent des impulsions inconscientes déterminant le mécanisme d’achat ».
Des sites web plus courtiers, moins publicitaires.
Un courtier est plutôt celui qui se met à un endroit et attend la venue de clients « intéressés ». Le webmarketing se concentre aujourd’hui sur ce type d’approche : backlinking, blogging… Ainsi, d’autres formes de techniques publicitaires moins intrusifs, plus permissifs, plus ludiques sont en train de changer la face du marketing multimédiatique. En plus d’un retour sporadique à l’ancienne mode (des vidéos qui s’adressent à tous, dans un objectif global…), les spécialistes étudient notamment ce qu’on appelle en anglais « intencasting », les annonces publicitaires seraient provoquées par l’internaute lui-même après qu’il ait formulé certaines demandes via son navigateur.