Loin cette période où le numéro 1 mondial de la vente en ligne n’était qu’un simple libraire virtuel. Mais déjà, c’était une révolution dans le secteur, avec le web qui l’aidait à devenir en quelques années un catalogue incommensurable d’articles en tout genre. Digne de l’immensité de son fleuve éponyme ! En 2015, l’année était, comme pour toutes les précédentes, au déploiement d’envergure. Les mois de novembre et décembre, par exemple, ont été particulièrement fructueux pour Amazon.
Près de 40% des achats en ligne aux états-unis
Un record dans le milieu du commerce en ligne, mais aussi pour lui-même. Si presque 38% des dépenses en ligne des ménages américains se sont faites sur Amazon du 1er novembre à fin décembre 2014, ce taux est majoré de 2 points pour la même période en 2015. Ces chiffres portent la « marketplace » au-devant des grands noms du commerce – devenu – électronique, dont Walmart. C’est bien entendu une petite part d’un chiffre d’affaires prévu en hausse de plus de 15% (89 milliards USD en 2014).
Notons qu’outre-Atlantique, Amazon se donne de plus en plus l’attribut des géants de la vente. En Hexagone par exemple, où il figure en haut du top 5 (selon la Fevad), l’entreprise se lance depuis septembre 2015 dans un programme de vente de produits alimentaires, avec plusieurs milliers de références pour débuter. Pour l’heure, cela s’annonce timide à cause d’une politique de prix un tantinet désavantageuse pour les e-acheteurs. Mais la qualité des prestations d’Amazon risque de peser sur la balance et de compromettre la place des GMS français.
Une consolidation des performances par des services de qualité
Aux États-Unis, les clients d’Amazon n’attendent pas plus de 2 jours pour se faire livrer. Le délai est même porté à un tour d’horloge, grâce au concept Prime Now et à l’existence de près de 70 dépôts. Cher à la cinquantaine de millions de consommateurs étasuniens, le système Amazon fidélise ses e-acheteurs avec le programme d’abonnement annuel Amazon Prime. De par le monde, les abonnés sont aux alentours de 80 millions (environ 3 millions en France), du moins selon les estimations des études américaines.